Chers parents,
La fin de la semaine 8, marque l'arrivée des vacances de la Toussaint.
Pendant
ce congé de 16 jours, vos enfants vont pouvoir se reposer. Essayez
malgré tout de conserver un petit rythme de travail quotidien : un peu
de lecture, d'écriture et de calcul ne peuvent faire de mal (uniquement
en revoyant ce qui a été étudié depuis le début d'année).
Nos élèves sont maintenant bien initiés à l'épellation, à la lecture
et à l'écriture des syllabes. Des dictées de mots très simples ont déjà
commencé. Il est indispensable, pour que ces dictées soient écrites
sans faute, que les élèves entretiennent ce qu'ils ont déjà appris.
C'est en revoyant avec vous les syllabes connues, en les épelant, en les
syllabant, en les lisant, en les copiant et en les écrivant par cœur,
qu'ils sauront, les reproduire dès la rentrée dans nos dictées
quotidiennes.
Nous nous retrouverons lundi 12 novembre 2012, à 8h30.
Passez tous de bonnes vacances.
JPP
PS
: S'il fait beau, le cross aura lieu mardi 13/11. Si le temps est
pluvieux nous aurons notre première séance à la piscine (le mardi
après-midi).
Delile (avancement théorique à la Toussaint = page 21). Bien relire la page en cours et toutes les pages antérieures.
Cuissart
: Ne pas chercher à dépasser la page 16, mais bien revoir TOUTES les
leçons en s'appliquant à écrire puis relire ce que l'on a écrit.
Arithmétique Bertin : vous pouvez revoir jusqu'à jusqu'à page 9 (le nombre 8).
mercredi 31 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
CROSS NERIS-LAREQUILLE
Bonjour à tous,
le cross est annulé à cause du temps pluvieux. S'il fait beau il se déroulera la semaine de la rentrée, mardi 14 novembre avec possibilité de report au vendredi 16 novembre
samedi 20 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
SEMAINE 7 / jeudi 18 octobre 2012 (26/116)
- Écriture-lecture Cuissart : révision avec dictée sur l'ardoise de toutes nos lettres déjà apprises (i - n - u - m - o - r - a - p - e - d - é). Suite et fin de l'étape 11 "é de École". Écriture/lecture de la dernière ligne.
- écriture : sur le cahier de classe, la date courte à trois carreaux de la marge. Une ligne de "i - n - u - m - o - r - a - p - e - d - é", une ligne de "rémi", une ligne de "marine ira à rome". Plus tard dans la journée. Dictée sur l'ardoise "Madame a ri à midi." Une phrase se termine toujours par un point.
- arithmétique Bertin : page du 8 (première partie). Exercices sur l'ardoise, à l'aide de la balance de Roberval, du boulier, des bûchettes, ... 2F1=2 ; 2F3=6 ; 2F3+1=7
- vocabulaire : (lecture par le maître) Hermès, épisode 22. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès. Les épisodes peuvent également être réécoutés sur le net >>>
- grammaire : nous révisons les familles de mots que nous connaissons. Les noms (représentés par un hexagone) servent à appeler les personnes, les animaux et les choses. Les verbes (représentés par un rectangle couché) disent souvent que l'on fait quelque chose. Aujourd'hui nous découvrons qu'un nom qui nomme plusieurs personnes, plusieurs animaux ou plusieurs choses prend souvent un s
- lecture Delile : trois pages lues collectivement à voix haute (17, 18 et 19). Puis les élèves lisent un à un leur page en cours (toute la classe aujourd'hui). Ludmila a enregistré sa lecture des pages 16/17 et 18/19 du Delile.
- morale : Les deux grenouilles.
- écriture des chiffres : écriture du 8 (une ligne).
- mesure : page 11 (fin). Calculs en ligne horizontales, calculs en lignes verticales (colonnes).
- cartatoto : entraînement au calcul mental pour un total <8. Le maître fait défiler les cartes très rapidement. Les élèves répondent le plus rapidement possible en lisant l'addition puis en annonçant aussitôt la somme. Par exemple "3 et 2 font 5".
- géométrie : les deux derniers exercices de la 2è page.
- cinéma muet : le combat de boxe extrait d'un film avec Charlie Chaplin. Les lumières de la ville (1931).
- arithmétique Bertin : page du 8 (première partie).
- récitation : révision de notre nouvelle poésie (à apprendre pour vendredi 19 jusqu'à "matin blanc" et à savoir entière pour vendredi 26 octobre.
L'ARAIGNEE
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ écriture/lecture Cuissart : étape 11, page entière. Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc."). Poésie à savoir entièrement pour vendredi 26/10.
Chelidonium majus
La Grande Chélidoine (prononcer [kelidwan]) ou Grande Éclaire (Chelidonium majus, « grande hirondelle » en latin) est une plante de la famille des Papavéracées et la seule espèce du genre Chelidonium. On l'appelle aussi herbe aux verrues (ou herbe à verrues), car son latex jaune-orange passe pour éliminer les verrues.
LIEN WIKI >>>>
LIEN WIKI >>>>
Description
La tige dressée et ramifiée atteint 30 à 50 cm de haut. Elle est cylindrique, poilue par endroits et les blessures laissent échapper un latex jaune à orange, couleur due à son pigment, la chélidoxanthine.mercredi 17 octobre 2012
mardi 16 octobre 2012
La méthode alphabétique, pourquoi ?
par Magali Gaubert, Institutrice. Lire le texte complet sur le site de Skhole.fr >>>
Comment et pourquoi j’enseigne le BA-BA de Rachel Boutonnet
Et vos enfants ne sauront pas lire…ni compter de Marc Le Bris.
La Destruction de l’école élémentaire et ses penseurs de Liliane Lurçat
La Dyslexie, vraie-fausse épidémie de Colette Ouzilou.
Lire, la querelle des méthodes de Jean-PierreTerrail, Janine Reichstadt, Geneviève Krick.
L’Imposture pédagogique d’Isabelle Stal.
... 4/ Quelques principes de la méthode alphabétique :
A/ On ne devine pas. C’est un principe énoncé aux élèves dès le début,
et qui sera effectif dans la pratique. Donc les mots doivent être lus
jusqu’au bout, et c’est uniquement le déchiffrage qui valide la lecture
des mots.
B/ Les mots proposés aux élèves sont déchiffrables. Les mots outils
(est, une, un…) sont limités au strict minimum tant qu’ils ne peuvent
être déchiffrés et ne sont pas mémorisés au hasard des rencontres, mais
dans le cadre d’une progression (ex. : les déterminants au pluriel :
les, des , ses…).
C / La progression dans l’étude du code est rapide.
Ce principe est essentiel pour deux raisons :
- Le nombre de graphèmes en français : 133 graphèmes et sous graphèmes.
Si on veut étudier les graphèmes principaux au CP, il faut avancer au
rythme d’environ 3 graphèmes par semaine (et jusqu’à 4, de la rentrée à
mi-octobre), en prévoyant des jours de révision, et des moments où la
progression est ralentie, pour travailler les confusions, approcher les
structures de la langue. C’est en travaillant les graphèmes, les
confusions, les difficultés de déchiffrage avec les enfants qu’on se
rend compte qu’ils doivent êtres travaillés pour eux-mêmes, de façon
explicite, et non « à la volée », qu’ils demandent du temps pour être
maîtrisés. Une collègue s’étonnait que je fasse travailler la confusion
« an » / « a-ne » (comme dans « ba-na-ne ») et me disait : « mais c’est
le sens qui permet de savoir si c’est « ane », ou « an » ». Mais si le
« sens », c’est ne pas être sûr d’un mot par ligne, cela s’appelle
laisser des pièges et des obstacles… qui empêchent précisément de se
concentrer sur le sens ! Il est important d’enlever le plus de
difficultés de déchiffrage possible, pour continuer à ne pas laisser la
place à la devinette et tout simplement pour que la lecture devienne
facile et assurée, pour que l’enfant aille au-devant de tous les mots
d’un texte.
- Il est essentiel de progresser rapidement dans l’étude des graphèmes
pour une deuxième raison. Il y a eu une perte de repères sur ce dont est
capable un enfant, qui fait que la progression de 3 graphèmes par
semaine sera jugée trop rapide. Or c’est justement en ayant plus de
« matière sonore » que l’apprentissage du code est facilité. C’est une
gymnastique auditive, visuelle qui fonctionne par accumulation, habitude
et comparaison. Au bout d’une semaine que l’on travaille exclusivement
sur la lettre a… on ne l’entend plus ! Mais on peut le lundi de la
rentrée faire « i » et « u », le mardi, « a » et « o », le jeudi « l »,
et lire « li », « lu », « la », « lo », le vendredi « s », et donc lire
8 syllabes, et les mots « salut », « sali », « lasso », etc. Quel
intérêt et quels repères sonores et visuels peut-on trouver en combinant
avec la seule lettre m au bout d’un mois de CP ? Il est bien plus
« ludique » et bien plus commode, plus structurant, d’acquérir une
souplesse auditive et visuelle en combinant avec l, s, r, v, t, f, ch,
m, n et avec toutes les voyelles au bout d’un mois de CP. C’est la
discrimination des sons entre eux et des lettres entre elles qui donnera
à l’enfant assez de matière pour asseoir ses repères. Rien n’empêche de
revoir les lettres après, et d’aller au-devant des confusions, en les
traitant de façon systématique. Les enfants ne s’ennuient pas : ils ont
l’impression d’apprendre vraiment et rapidement ( et demandent chaque
matin : « on fait quelle lettre aujourd’hui ?»). L’apprentissage de la
lecture ne leur paraît pas infini, comme lorsqu’ils ont l’impression
qu’il faut deviner puis mémoriser tous les mots dont chacun est
considéré comme un cas particulier.
D/ Un texte lu n’est pas retravaillé le lendemain, ce qui est
fastidieux et revient à faire apprendre par cœur. C’est chaque jour un
texte nouveau qui est lu, puis interrogé dans sa compréhension,
contrairement à la méthode mixte qui opère un découpage entre séances de
lecture-découverte et séances d’appropriation sur le même texte.
E/ Différents sens sont sollicité dans les apprentissages :
Le lecteur expert paraît ne mobiliser que sa vue, mais il faut replacer
l’apprentissage de la lecture dans le cadre d’un apprentissage
sensualiste (de type Montessori). Dans le global, c’est uniquement l’œil
qui est sollicité, dans le mixte, l’oreille et la bouche sont mal
préparées à s’exercer, et souvent on demande aux enfants de lire
silencieusement. Dans l’alphabétique, l’enfant entend, voit, prononce,
écrit, et trouve une cohérence entre ces différents « sens » du langage,
qui peut avoir valeur de réparation pour certains enfants. Audition,
vue, parole, mouvement du geste d’écriture : c’est dans la synergie de
ces sollicitations que l’enfant prend des repères solides en lecture,
acquiert une connaissance intime de sa langue, ainsi qu’un vrai recul
sur elle, et découvre le plaisir quasi musical, vocalique et
consonantique, c’est-à-dire sonore et rythmique, de lire à voix haute,
de prononcer les sons avant de les écrire. L’enfant de CP a besoin, une
grande partie de l’année, de lire à voix haute, même quand il lit seul :
c’est sa voix qui le guide, dans le tâtonnement du déchiffrage, lui
permet de trouver le rythme de la phrase, de la ponctuation, et lui
permet de comprendre ce qu’il lit.
F/ L’attention portée aux lettres muettes
Les lettres muettes peuvent être, au départ, signalées d’une croix sous
la lettre. Elles amusent et étonnent l’enfant, qui leur porte très vite
une grande attention. Un enfant initié aux lettres muettes peut faire
ce genre de remarques, avant la Toussaint : « Il y a un « s » à
« chats », parce qu’ils sont plusieurs. « Il y a « ent » à « jouent »
parce qu’il y a plusieurs chats qui jouent ». « J’écris chat avec un
«t » muet comme dans chaton ». Cette attention portée aux lettres
muettes, l’habitude de lire les mots jusqu’au bout, et donc aussi les
terminaisons des verbes, préparent l’enfant à l’orthographe, à la
grammaire. Dans la progression alphabétique, on peut inclure une
progression grammaticale, où les mots ne sont pas considérés comme des
mots-outils à voir à la volée, mais à étudier pour eux-mêmes (par
exemple lire « il » « elle », et s’exercer à employer ces mots, et pour
un CP, savoir remplacer à l’oral des prénoms, des personnes, des objets,
par ces pronoms ; lire les déterminants « des », « les » …, et savoir
passer du singulier au pluriel). Ces habitudes l’amènent, au fil du
temps, à prendre de meilleurs indices de lecture, qui guideront sa
compréhension (pluriel, genre, temps des verbes).
5/ Méthode alphabétique et compréhension de lecture :
Les élèves déchiffreraient bêtement, mécaniquement, mais ne
comprendraient pas : c’est l’accusation principale portée à
l’alphabétique.
On pourra d’abord douter de la bonne compréhension d’un élève qui n’a
pas lu tous les mots du texte, en a devinés certains, confond « on » et
« an », « bur » et « bru »… En mixte, l’enfant peut croire que le texte
est déjà en lui, puisqu’il lui faut le déduire, et il le réinvente à
partir de quelques mots, il n’a pas conscience que chaque mot compte, en
alphabétique, l’enfant cherche à comprendre le texte après
l’avoir lu, et cela devint quasi simultané quand le déchiffrage est très
aisé . Il y a certes des « hypothèses de lecture » parfois, à
construire dans un texte, des parties implicites mais ce travail fin de
compréhension ne peut être accompli qu’après le texte ait été
parfaitement lu.
La distinction entre mot déchiffrable et mot indéchiffrable est
occultée par les méthodes mixtes, mais la distinction entre mot connu et
inconnu (dont on ne connaît pas le sens) a été également brouillée
pour l’enfant.
L’enfant de CP tombe dans sa lecture sur un mot inconnu, par exemple :
« souffre ». En mixte, un enfant faible va très souvent tenter de
rectifier les choses, de transformer le mot en ce qu’il connaît, une
mauvaise habitude qu’il peut garder très tard dans sa scolarité, voire
toujours : « souffre » va devenir, selon le contexte, « souffle », ou
« sourd ». En alphabétique, l’enfant lit « souffre » et s’étonne : le
mot inconnu est « reconnu comme inconnu », selon l’expression de J.
Reichstadt, dans Lire : la querelle des méthodes . L’enfant
sait ce qu’il sait ou ne sait pas, ses repères intellectuels sont clairs
et il peut aller au-devant des mots inconnus.
Enfin qui a dit que le texte lu en classe ne serait pas expliqué avec
les élèves, que les difficultés de compréhension ne seraient pas
levées ? que les mots inconnus ne seraient pas expliqués ?
Bien sûr, les phrases de Boscher peuvent sembler désuètes, les textes de Léo et Léa
sont parfois alambiqués au début du mins. Mais là encore, il ne faut
pas confondre le lecteur expert et l’apprentissage progressif de
l’apprenti lecteur : au tout début d’année, lire des mots, puis des
phrases, et rapidement des textes très courts, c’est suffisant, d’autant
qu’au bout de 1 mois et demi, si on a passé vite les graphèmes, on peut
commencer à lire des textes un peu consistants. C’est aussi un problème
de supports, plus qu’un problème de méthodes, car peu de manuels
alphabétiques ont porté leur attention envers des textes de qualité et
accessibles aux enfants, et le choix de manuels alphabétiques comportant
des textes est très restreint.
6 / Conclusion
Un certain nombre d’idées fausses ont été véhiculées sur l’enseignement
de la lecture, par un vocabulaire, des dogmes, des tabous et des
interdits, des façons d’enseigner, une formation initiale et continue
idéologique, et une situation de quasi-monopole dans l’édition (qui se
diversifie heureusement peu à peu), au point qu’on ne sait pas si
l’expression « liberté pédagogique » a un sens dans l’apprentissage de
la lecture.
La méthode mixte favorise les enfants à l’aise avec les sonorités de la
parole, ceux qui ont déjà un bagage linguistique et culturel, ceux qui
pourront être emmenés rapidement chez l’orthophoniste et ceux dont les
parents auront les compétences et la disponibilité pour leur apprendre à
lire ou au moins leur aider intelligemment dans leurs devoirs.
Le mot « mixte » évoque la mixité, la conciliation, la modernité,
l’égalité, mais le « mixte » n’a rien d’un compromis : c’est une méthode
inégalitaire, qui accrédite l’idée que certains seront inévitablement
en échec, quand une majorité réussira. Encore cette réussite ne
sera-t-elle que fort relative…
Magali Gaubert, institutrice
Quelques lectures:Comment et pourquoi j’enseigne le BA-BA de Rachel Boutonnet
Et vos enfants ne sauront pas lire…ni compter de Marc Le Bris.
La Destruction de l’école élémentaire et ses penseurs de Liliane Lurçat
La Dyslexie, vraie-fausse épidémie de Colette Ouzilou.
Lire, la querelle des méthodes de Jean-PierreTerrail, Janine Reichstadt, Geneviève Krick.
L’Imposture pédagogique d’Isabelle Stal.
SEMAINE 7 / mardi 16 octobre 2012 (25/117)
- Écriture-lecture Cuissart : révision avec dictée sur l'ardoise de toutes nos lettres déjà apprises (i - n - u - m - o - r - a - p - e - d). Suite de l'étape 11 "é de École". Écriture/lecture de la ligne "animé - armée - épi - démené - dé".
- écriture : sur le cahier de classe, la date courte à trois carreaux de la marge. Deux lignes de "ir", une ligne de "ur", une ligne de "mûri". Sur l'ardoise, copie /lecture des mots étudié dans la nouvelle étape Cuissart. Plus tard dans la journée. Dictée sur l'ardoise "Marine ira à rome." Une phrase se termine toujours par un point. Le plus difficile, dans un exercice de copie, c'est l'étape de relecture. Ainsi, tel élève qui a écrit par erreur "Marine ira à orme" (pour rome) va presque systématiquement relire non pas ce qu'il a écrit, mais ce qu'il croit avoir écrit. La plupart du temps parce que son cerveau ne détaille pas vraiment la syllabe que montre son doigt. Le travail de relecture est une activité bien spécifique. Alessia Vonau propose une astuce pour mieux détecter les fautes : se relire en commençant par la fin...
- vocabulaire : (lecture par le maître) Hermès, épisode 22. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès. Les épisodes peuvent également être réécoutés sur le net >>>
- syllabation : étape 4 n°5 (jusqu'à "aride"), à différents moments de la journée. Les mots sont copiés au tableau par le maître, lus collectivement, copiés par les élèves sur leur ardoise, relus individuellement. Syllabation selon notre l'habitude, à tour de rôle un élève vient lire, syllaber entourer les syllabes. Idem sur le cahier individuel. + notre phrase de dictée "Marie ira à rome." écrite, de mémoire, sur l'ardoise.
- lecture Delile : trois pages lues collectivement à voix haute (17, 18 et 19). Puis les élèves lisent un à un leur page en cours (toute la classe aujourd'hui). Jour après jour les élèves prennent conscience de la force de l'entraînement. Les plus lents commencent à prendre de l'assurance.
Les conseils pour une lecture à voix haute efficace sont simples :
1.)
Il est impératif de ne pas passer à la page suivante tant que la page
en cours n'est pas déchiffrée parfaitement. Il faut donc s'entraîner
souvent, à différents moments de la journée. En cas de grosse
difficulté, travailler par demie page. Plusieurs exercices de 10 minutes sont plus productifs qu'un travail continu pendant une heure !
2.) Mélanger des temps de lecture collective avec les temps de lecture individuelle. lire d'une voix forte
et assurée afin de ne pas fatiguer les camarades qui suivent le texte au
même moment. Faire traîner un peu chaque syllabe pour mieux les lier
entre elles ; l'effet est plus agréable à l'oreille. Dans les premières
semaines on obtient souvent un phrasé "staccato". Il ne faut pas s'en alarmer.
3.) Toujours suivre avec le doigt (le doigt montre à l'œil
ce que la bouche va lire). Cette pratique permet au maître de s'assurer que
l'élève n'ânone pas mécaniquement, répétant sans vraiment les lire une
série de mots qu'à la longue il finit par connaître de mémoire (remarquons que connaître par cœur n'empêche en rien la lecture).
4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.
4.) L'élève peu confiant dans sa propre lecture a souvent tendance à lever la tête à un moment donné, cherchant à déceler sur le visage de l'adulte une mimique qui lui confirmerait qu'il ne s'est pas trompé. Il perd ainsi le fil de sa lecture. Il faut donc inviter le lecteur à ne pas quitter des yeux le mot ou la phrase qu'il est en train de déchiffrer.
5.)
déchiffrer le
plus vite possible (et évidemment sans erreur) pour habituer l'œil à se
déplacer de plus en plus rapidement. Vers la page 50 du Delile, nous prendrons
l'habitude de lire sans le secours du doigt. Nous serons en route vers la vélocité avec
la lecture courante...
6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)".
7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.
6.) marquer systématiquement les syllabes finales lorsqu'elles contiennent "e". De sorte à distinguer sans équivoque par exemple les prononciations "je fil-me (2 syllabes)/ le film (1 syllabe)".
7.) revenir souvent en arrière, par exemple en relisant les pages anciennement travaillées.
- cartatoto : entraînement au calcul mental pour un total <7. Le maître fait défiler les cartes très rapidement. Les élèves répondent le plus rapidement possible en lisant l'addition puis en annonçant aussitôt la somme. Par exemple "3 et 2 font 5".
- dessin : Sur le cahier de classe, la frise G10 des exercices de M. Casteilla.
- arithmétique Bertin : page du 7 (fin). Rappel sur la signification de l'addition (on met ensemble, on réunit, on ajoute), de la soustraction (on retire, on enlève, on ôte), du nombre de fois (une addition de nombres égaux), du signe égal (l'équilibre des bras de la balance).
- récitation : révision de notre nouvelle poésie (à apprendre pour vendredi 19 jusqu'à "matin blanc" et à savoir entière pour vendredi 26 octobre.
L'ARAIGNEE
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour jeudi 18 octobre 2012
+ écriture/lecture Cuissart : étape 11 jusqu'à "dé". Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
+ écriture/lecture Cuissart : étape 11 jusqu'à "dé". Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
lundi 15 octobre 2012
SEMAINE 7 / lundi 15 octobre 2012 (24/118)
- Écriture-lecture Cuissart : révision avec dictée sur l'ardoise de toutes nos lettres déjà apprises (i - n - u - m - o - r - a - p - e - d). Découverte de l'étape 11 "é de École".
- écriture : sur le cahier de classe, la date courte à trois carreaux de la marge. Deux lignes de "r", une ligne de "or". Sur l'ardoise, copie /lecture des mots étudié dans la nouvelle étape Cuissart. Plus tard dans la journée. Dictée sur l'ardoise "Marie ira à rome." Une phrase se termine toujours par un point.
- vocabulaire : (lecture par le maître) Hermès, épisode 21. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès. Les épisodes peuvent également être réécoutés sur le net >>>
- syllabation : notre phrase de dictée "Marie ira à rome." Nous détaillons chaque mot, en indiquant (sauf pour "à") s'il s'agit d'un nom, d'un verbe et pourquoi.
- lecture Delile : trois pages lues collectivement à voix haute (17, 18 et 19). Puis les élèves lisent un à un leur page en cours (3/4 de la classe).
- cartatoto : entraînement au calcul mental pour un total <7. Le maître fait défiler les cartes très rapidement. Les élèves répondent le plus rapidement possible en lisant l'addition puis en annonçant aussitôt la somme. Par exemple "3 et 2 font 5".
- géométrie : deuxième exercice de la 3è page (fin).
- arithmétique Bertin : page du 7 (suite). Exercices sur l'ardoise, à l'aide de la balance de Roberval, du boulier, des bûchettes, ... 2F1=2 ; 2F3=6 ; 2F3+1=7
- éducation physique : (avec Michel Thonier). Course d'endurance au parc des arènes. Il faut faire un maximum de tours en 10 minutes de course ininterrompue. Les résultats sont assez homogènes (9 à 11 tours). Ce qui est considérable pour des écoliers du CP. Bravo !
- récitation : révision de notre nouvelle poésie (à apprendre pour vendredi 19 jusqu'à "matin blanc" et à savoir entière pour vendredi 26 octobre.
L'ARAIGNEE
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour mardi 16 octobre 2012
+ écriture/lecture Cuissart : étape 11 jusqu'à "opéré". Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
+ écriture/lecture Cuissart : étape 11 jusqu'à "opéré". Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
samedi 13 octobre 2012
Delile pas à pas
Merci aux parents de Thomas et Mathieu de m'avoir signalé l'existence d'un site Hatier associé à la méthode de lecture Delile (nouvelle édition). Des jeux de lecture en ligne, sur l'ensemble du parcours d'apprentissage...
http://www.hatierpasapas.com/lecture/methode.phpvendredi 12 octobre 2012
SEMAINE 6 / vendredi 12 octobre 2012 (23/119)
- Écriture-lecture Cuissart : révision avec dictée sur l'ardoise de toutes nos lettres déjà apprises (i - n - u - m - o - r - a - p - e - d). Suite et fin de l'étape 10 "d de gourDE".
- écriture : sur le cahier de classe, la date courte à trois carreaux de la marge. Une ligne de "no" lignes de "mo", une ligne de "momo". Sur l'ardoise, copie /lecture des mots de l'exercice de syllabation.
- vocabulaire : (lecture par le maître) Hermès, épisode 20. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès. Les épisodes peuvent également être réécoutés sur le net >>>
- syllabation : n°7 étape 3 .Les mots de l'exercice du jour sont lus collectivement, écrits au tableau par le maître. Les élèves les prennent en copie sur leur ardoise en prenant soin d'accrocher les syllabes. Les syllabes sont ensuite entourées. Idem sur les cahiers individuels.
- lecture Delile : trois pages lues collectivement à voix haute (16, 17 et 18). Puis les élèves lisent un à un leur page en cours (toute la classe). À ce jour l'avancement est le suivant : page 16 (2 élèves), page 17 (5 élèves), page 18 (7 élèves), page 19 (2 élèves), page 20 (3 élèves), page 21 (1 élève), page 23 (2 élèves), page 29 (1 élève), page 32 (1 élève), page 34 (1 élève).
- cartatoto : entraînement au calcul mental pour un total <7. Le maître fait défiler les cartes très rapidement. Les élèves répondent le plus rapidement possible en lisant l'addition puis en annonçant aussitôt la somme. Par exemple "3 et 2 font 5".
- géométrie : deuxième exercice de la 3è page (inachevé).
- arithmétique Bertin : page du 7 (suite). Exercices sur l'ardoise, à l'aide de la balance de Roberval, du boulier, des bûchettes, ...
- musique : (Nicolas Barbier), en deux groupes, 1/4 d'heure chacun, de 9h30 à 10h00.
- observation : Nos chenilles se transforment en chrysalide
- récitation : L'automne (fin). Découverte de notre nouvelle poésie (à apprendre pour vendredi 19 jusqu'à "matin blanc" et à savoir entière pour vendredi 26 octobre.
L'ARAIGNEE
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
Araignée grise
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
tremble dans le vent.
Toile d'araignée
- émerveillement ! -
Lourde de rosée
Dans le matin blanc.
Ouvrage subtil
Qui frissonne et ploie.
O maison de fil,
Escalier de soie !
Araignée grise,
Araignée d'argent,
Ton échelle exquise
Tremble dans le vent
Madeleine LEY
TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour lundi 15 octobre 2012
+ écriture/lecture Cuissart : étape 10 entière. Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
+ écriture/lecture Cuissart : étape 10 entière. Bien s'exercer à relire ce que l'on a écrit.
+ lecture Delile : revoir jusqu'à page individuelle en cours.
Pour vendredi 19 octobre 2012
+ récitation : L'Araignée (jusqu'à "Dans le matin blanc.")
jeudi 11 octobre 2012
Serge Haroche, un arpenteur du monde quantique
— Académie des Sciences
— Collège de France
— Canal-u.tv
— Serge Haroche, un arpenteur du monde quantique
— Les Nobel 2012
— Le prix Nobel
Serge Haroche est, par ailleurs, l'oncle du chanteur Raphaël.
— Collège de France
— Canal-u.tv
— Serge Haroche, un arpenteur du monde quantique
— Les Nobel 2012
— Le prix Nobel
Serge Haroche est, par ailleurs, l'oncle du chanteur Raphaël.
vendredi 5 octobre 2012
SEMAINE 5 / vendredi 5 octobre 2012 (19-123)
- Écriture-lecture Cuissart : révision des lettres apprises, de l'étape 4 "m de pluME" et de l'étape 5 "o de Olive". Découverte de la suite et fin l'étape 6 "r de voituRE". Écriture sur l'ardoise en copie, jusqu'à "muri". Relecture individuelle.
- arithmétique Bertin
: page 7 "le nombre 6" (fin).
- écriture : Les syllabes/mots de l'étape 9 du Cuissart (jusqu'à "pipe"). + exercice de copie/relecture.
- lecture Delile : Lecture collective des pages 15, 16, 17. Lecture individuelle, 1/2 classe. Attention à ne pas confondre é (accent aigu) et è (accent grave).
- musique : avec Nicolas Barbier. Katarina, Leila, Laura et Cécile, les 4 élèves du CP de Madame Auduc, nous rejoignent. Le groupe est partagé en 2 pour deux fois 1/4 d'heure de musique.
- morale : La renoncule et l'œillet (sur notre livre de fables). Questions réponses.
- récitation : découverte de notre nouvelle poésie (à apprendre pour vendredi 12/10)
L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur,
Les longs jours sont passés, les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Victor HUGO
- dessin :paysage en perspective (sur une feuille A4)
- mémoire :à l'endroit/à l'envers les 26 lettres de l'alphabet, les 4 saisons, les 7 jours de la semaine, les 12 mois de l'année.
- syllabation : n°7 étape 3 . Les mots contenant "e". Aujourd'hui tous les mots peuvent être lus par les élèves. Ils sont écrits au tableau. Les élèves viennent un par un syllaber le mot (en frappant dans les mains) et annoncer "dans le mot ro-me il y a 2 syllabes. Ces syllabes sont lues et entourées (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour préparer le tracé du a, du c, du d, du o). Idem sur les cahiers individuels.
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TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour lundi 8 octobre 2012
+ écriture-lecture Cuissart : revoir étape 9 (jusqu'à pipe). Ecrire et se relire)
+ lecture Delile : revoir page en cours
Pensez bien à remettre dans le cartable de votre enfant les documents de classe qu'il a apportés à la maison (cahiers, livrets, etc)
jeudi 4 octobre 2012
SEMAINE 5 / jeudi 4 octobre 2012 (18-124)
- Écriture-lecture Cuissart : révision avec dictée sur l'ardoise de toutes nos lettres déjà apprises (i - n - u - m - o - r - a - p). Suite et fin de l'étape 8 "p de piPE".
- écriture : sur le cahier de classe, la date courte à trois carreaux de la marge. 2 lignes de "ni", une ligne de "nini.
- vocabulaire : (lecture par le maître) Hermès, épisode 18. Plus de détail sur le blog consacré à Hermès. Les épisodes peuvent également être réécoutés sur le net >>>
- mesure : Rappel des notions de segments, de début et de fin, de repère du zéro sur le double décimètre. page 11, premier exercice. Mesure et complète comme le modèle.
- lecture Delile : trois pages lues collectivement (15, 16 et 17). Puis les élèves lisent un à un leur page en cours (1/2 classe).
- dessin : Sur le cahier de classe, la frise G2 des exercices de M. Casteilla.
- cartatoto : entraînement au calcul mental pour un total <6. Le maître fait défiler les cartes très rapidement. Les élèves répondent le plus rapidement possible en lisant l'addition puis en annonçant aussitôt la somme. Par exemple "3 et 2 font 5".
- géométrie : sixième exercice de la 2è page (un trait vertical, un trait horizontal pour former un T capital).
- arithmétique Bertin : page du 6 (suite).
- éducation physique : (avec Michel Thonier), course au parc des Arènes
- observation : nous avons trouvé une nouvelle chenille, couverte de poils
- récitation : une partie de la classe (fin).
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TRAVAIL en FAMILLE (MAXIMUM 10 minutes)
Pour vendredi 4 octobre 2012
document remis : "Autorisation de droit à l'image" à remplir et retourner à l'école.
+ lecture Delile : revoir page individuelle en cours.
document remis : "Autorisation de droit à l'image" à remplir et retourner à l'école.
+ lecture Delile : revoir page individuelle en cours.
mercredi 3 octobre 2012
Cour des comptes : "Égalité des chances et répartition des moyens dans l'enseignement scolaire"
3/10/2012 Enseignement scolaire
Dans un référé adressé le 11 juillet 2012 au ministre de l’éducation nationale sur « l’égalité des chances et la répartition des moyens dans l’enseignement scolaire », la Cour relève que si une partie des inégalités constatées en matière scolaire trouve son origine dans des conditions externes au système éducatif, l'organisation et les procédures mises en œuvre par le ministère les corrigent mal, et peuvent même dans certains cas les renforcer.
L'organisation de l’Éducation nationale et ses procédures ne corrigent pas les inégalités constatées en matière scolaire
1) Le système scolaire français est inégalitaire en termes de résultats des élèves
Selon les enquêtes PISA de l’OCDE la France fait partie des pays où l’écart des résultats scolaires selon les statuts sociaux et les territoires est le plus marqué. L’enquête de la Cour a été menée auprès de l’administration centrale du ministère et dans quatre académies (Aix-Marseille, Créteil, Dijon et Rennes) regroupant près de 20 % des élèves du premier degré et du second degré.
Notre pays se caractérise non par l'ampleur des inégalités de départ dans la situation des élèves, mais par le constat que le système éducatif ne les corrige pas, et contribue même à les renforcer.
2) Les besoins des élèves sont très insuffisamment pris en compte dans l'attribution des moyens aux académies et aux établissements
La Cour observe une absence de corrélation entre les difficultés scolaires constatées sur le terrain et les moyens d'enseignement alloués par le ministère de l'éducation nationale, voire parfois des situations paradoxales, dans la mesure où des établissements confrontés à un échec scolaire important peuvent être moins bien dotés que des établissements qui ont des taux de réussite plus élevés.
De façon générale, la Cour observe que la dotation globale horaire par élève est davantage corrélée à la taille de l'établissement qu'aux difficultés scolaires des élèves.
Le ministère utilise en effet des modèles d’allocation, entre académies et entre établissements, qui reposent sur des critères désormais largement inadaptés aux objectifs du système éducatif - tels que l’appartenance à une zone rurale ou urbaine, la catégorie socioprofessionnelle moyenne des familles, la proportion de minima sociaux - mais non sur la prise en compte directe des difficultés scolaires. Ces modèles méconnaissent les écarts de résultats à l’intérieur des académies, qui peuvent être considérables. Ils aboutissent souvent à une forte inertie dans la répartition des moyens.
L'analyse de ces modèles fait aussi ressortir un manque de transparence, puisqu'il n'est pas possible de calculer à partir de critères explicites les dotations qui seront accordées aux académies.
3) Le mode d'allocation des moyens doit être utilisé davantage comme un outil de réduction des inégalités scolaires
Des méthodes différentes de répartition des moyens d'enseignement pourraient être mises en œuvre. La Cour recommande en conséquence de fonder l’allocation des moyens d’enseignement prioritairement sur un recensement précis des besoins des élèves et sur une répartition mieux ciblée, qui pourrait se faire au niveau des bassins de formation. Ce rééquilibrage devrait être complété par une redéfinition de la carte des formations permettant de mieux assurer l’égalité des chances, une sectorisation mieux orientée vers la mixité sociale et scolaire, et une politique d’éducation prioritaire plus concentrée sur les établissements à forte difficulté scolaire.
Un « référé » est une communication de la Cour par laquelle le Premier président fait connaître au Premier ministre et aux ministres les observations et recommandations formulées par la Cour sur la gestion des services de l’Etat et des autres organismes publics, y compris les institutions de sécurité sociale (article R. 135-1 du code des juridictions financières).
A l’issue du délai de deux mois dont disposent les destinataires pour y répondre, les référés, accompagnés des réponses qui leur sont apportées, sont transmis aux commissions des finances et, dans leur domaine de compétence, aux commissions des affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat (article L. 143-5).
Les référés sont désormais rendus publics, dans des conditions qui respectent le principe de contradiction qui s’impose aux travaux rendus publics par la Cour, conformément à la mission d’information des citoyens que l’article 47-2 de la Constitution assigne à la Cour des comptes et aux nouvelles dispositions de la loi du 13 décembre 2011 qui lui permettent, sans autre réserve que le respect des secrets protégés par la loi, de rendre publiques toutes ses observations et ses recommandations.
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