Émile MÂLE (1862 - 1954)
Emile Mâle est le fondateur de l'histoire de l'art médiéval en France et l'un des créateurs de l'iconographie historique.
Issu d'une famille modeste originaire du Bourbonnais, il est parfaitement représentatif de la promotion par l'école qui caractérise la IIIe République. Elève de l'Ecole normale supérieure de 1883 à 1889, il se forma intellectuellement dans un milieu républicain et dreyfusard, sans renoncer pour autant à ses convictions chrétiennes. Attiré à la suite d'un voyage en Italie par l'art et la civilisation du Moyen Age, il soutint en 1898 sa thèse sur L'art religieux du XIIIe siècle en France, ouvrage pionnier dans lequel il montre que les églises et les cathédrales médiévales ont été des instruments de vulgarisation à travers lesquels les plus hautes conceptions de la théologie et de la science étaient transmises jusqu'aux intelligences les plus humbles.
De 1906 à 1923, il enseigna l'histoire de l'art médiéval à la Sorbonne et publia successivement
L'art religieux de la fin du Moyen Age en France (1908) et L'art religieux du XIIe siècle en France (1922). De 1923 à 1937, il fut directeur de l'Ecole française de Rome et se consacra à l'étude de l'art religieux en Italie, avec L'art religieux après le concile de Trente (1932) et Rome et ses vieilles églises (1942).
Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1918) et de l'Académie française (1927), il se retira dans le domaine de l'abbaye de Chaalis dont il fut l'administrateur jusqu'à sa mort, où il écrivit ses dernières œuvres : La fin du paganisme en Gaule et les plus anciennes basiliques chrétiennes (1950) et Les saints compagnons du Christ (posthume, 1958). Les contributions réunies dans le présent volume visent à éclairer la genèse de l'œuvre d'Emile Mâle à travers l'étude des années de formation, qui furent décisives pour ses orientations ultérieures, et son développement au cours de la période de la maturité qui coïncida avec son séjour au palais Farnèse, en soulignant tout particulièrement le rôle de Rome et de l'Italie dans l'évolution de sa pensée et de ses méthodes.
Emile Mâle est le fondateur de l'histoire de l'art médiéval en France et l'un des créateurs de l'iconographie historique.
Issu d'une famille modeste originaire du Bourbonnais, il est parfaitement représentatif de la promotion par l'école qui caractérise la IIIe République. Elève de l'Ecole normale supérieure de 1883 à 1889, il se forma intellectuellement dans un milieu républicain et dreyfusard, sans renoncer pour autant à ses convictions chrétiennes. Attiré à la suite d'un voyage en Italie par l'art et la civilisation du Moyen Age, il soutint en 1898 sa thèse sur L'art religieux du XIIIe siècle en France, ouvrage pionnier dans lequel il montre que les églises et les cathédrales médiévales ont été des instruments de vulgarisation à travers lesquels les plus hautes conceptions de la théologie et de la science étaient transmises jusqu'aux intelligences les plus humbles.
De 1906 à 1923, il enseigna l'histoire de l'art médiéval à la Sorbonne et publia successivement
L'art religieux de la fin du Moyen Age en France (1908) et L'art religieux du XIIe siècle en France (1922). De 1923 à 1937, il fut directeur de l'Ecole française de Rome et se consacra à l'étude de l'art religieux en Italie, avec L'art religieux après le concile de Trente (1932) et Rome et ses vieilles églises (1942).
Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1918) et de l'Académie française (1927), il se retira dans le domaine de l'abbaye de Chaalis dont il fut l'administrateur jusqu'à sa mort, où il écrivit ses dernières œuvres : La fin du paganisme en Gaule et les plus anciennes basiliques chrétiennes (1950) et Les saints compagnons du Christ (posthume, 1958). Les contributions réunies dans le présent volume visent à éclairer la genèse de l'œuvre d'Emile Mâle à travers l'étude des années de formation, qui furent décisives pour ses orientations ultérieures, et son développement au cours de la période de la maturité qui coïncida avec son séjour au palais Farnèse, en soulignant tout particulièrement le rôle de Rome et de l'Italie dans l'évolution de sa pensée et de ses méthodes.
— Wikipedia
— Institut National d'Histoire de l'Art
— Académie française
—Canal Académie, avec Annie Regond
— Les années de jeunesse
—Émile Mâle et la sainteté du moyen-âge
— Émile Mâle et le secret perdu de la "Recherche..."
— Émile Mâle, general charactéristics of mediaeval iconography
— Talents d'Allier (avec Émile Guillaumin)
— Correspondance et souvenirs de jeunesse (à lire en ligne)
Ci-Contre Melle Gilberte ÉMILE-MÂLE (1912 - 2008).
Fille d'Émile Mâle et de Marguerite Granier, elle était Conservateur en chef honoraire du patrimoine (service de la restauration des peintures des Musées nationaux)in "La Montagne", du 17 juillet 2008 et "Reflet d'Allier", de novembre 2008Voir l'article sur le site de Durdat-Larequille>>>